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BIJOU

 

LES DEBUTS

 
Bijou - Palmer - Dauga - Dynamite
DYNAMITE YAN - PHILIPPE DAUGA - ALAIN SALAIN - VINCENT PALMER (1975)

Originaires de la banlieue sud de Paris vers Juvisy, Savigny, Morsang, deux jeunes garçons, en 1966, Vincent Palmer et Philippe Dauga, se rencontrent à la terrasse d'un café. Vincent Palmer joue de la guitare, il est doué. Philippe Dauga est bassiste d'un groupe de Savigny-sur-Orge "Les Devils", Vincent Palmer lui enseigne très vite quelques rudiments, Philippe Dauga sera donc le bassiste. Après différentes formations ("Graaf Plaine", "Mind Blower", "Charlie Brown" et d'autres...), Vincent Palmer et Philippe Dauga forment "Pura Vida" avec un nouveau chanteur, Terry Scott, (un anglais qui avait enregistré un album avec "Heaven" sur CBS) et un tout neuf batteur du nom de Joël "Dynamite" Yan, véritable titi parisien. "Pura Vida", que l'on peut entendre sur la compilation "Skydog Commando" sortie en Octobre 1978, mais le titre "Last Night", un instrumental, est en réalité enregistré par Bijou mais parait sous le nom de "Pura Vida" - un clin d'oeil aux origines du groupe. "Pura Vida" fait référence à l'une des première scènes du film Easy Rider au cours de laquelle Phil Spector vend de la cocaïne à Dennis Hopper qui, tout en testant la marchandise, approuve: "Pura vida, mi hermano!".

Bijou - Palmer - Dauga - Dynamite

 

Après   plusieurs   années   de  galère, se joignant à des  groupes déjà constitués, les  2  complices   sont  au  bord  du  précipice (dépression pour  Vincent  Palmer, sanatorium  pour  Philippe  Dauga)...C'est  à  ce moment-là que Philippe Dauga compose  quelques  musiques qu'il  fait écouter à  un  camarade  journaliste, Jean-William Thoury,  qui accepte d'en  écrire les  paroles   à condition  qu'elles  soient  en  français. Une première collaboration, "Garçon Facile" convainc Philippe Dauga  qu'un nouveau  groupe  doit  être  constitué. La  place  de  guitariste  ne peut convenir  qu'à  son  vieux  complice  Vincent Palmer, celle  de chanteur revient à un autre ancien camarade des débuts: Alain Salaün (plus tard rebaptisé  Alain  Salain),  dont  la  voix  noircie  fait  merveille. Pour la batterie , Jean-Louis  Lamaison, un autre ancien des débuts fait l'affaire

Bijou - 1976

Il faut alors trouver un nom. Alain Salaün, que l'on surnommait "bijou" dans son enfance à cause du feuilleton "Thierry La Fronde", à force de crier "hue! bijou", donne le nom au groupe.

Après de nombreuses répétitions au cours desquelles le groupe joue "Garçon Facile", "Je Vous Hais, Je Vous Déteste" (une chanson antimilitariste), "Little Sister" (Elvis Presley) ou "Repose Beethoven", c'est alors que Jean-Louis Lamaison ne veut pas devenir musicien à temps complet, il préfére garder son emploi, qu'il agrémentera d'une collaboration à "Rock & Folk". Il cède sa place à Dynamite Yan. Influencé par Dr Feelgood, Dave Edmunds et le J.Geils Band, en novembre 1975, le groupe se sent prêt, et un club de la banlieue sud "Le Grillon" sert de cadre à la naissance officielle du groupe. L'aventure peut commencer...

En 1976, Marc Zermati, qui apprécie l'énergie du groupe, lui trouve une place dans un gala de Sean Tyla au Havre, mais Alain Salaün se révèle un élément peu fiable. Après le concert au Havre, le chemin du retour à l'hôtel tourne au cauchemar. Exit Alain Salaün, après quelques tentatives et autant d'auditions pour recruter un nouveau chanteur: Jo Leb (Variations) a l'énergie voulue mais ne convient pas pour un groupe powerpop mélodique, Philippe Villiers (Au Bonheur Des Dames) est beaucoup plus "précis", mais il ne veut pas forcer sa voix, Francis (Glady) a une bonne voix mais ne comprend pas l'esprit musical. Une évidence s'impose à tous, personne ne fera jamais l'affaire, Bijou sera un trio.

Bijou - Palmer - Festival Punk 1976  

L'ère du temps, entre pub-rock et punk, cheveux courts, chansons brèves, lunettes et costumes noirs, accélère l'impact du groupe, le répertoire mêle originaux et hommages à de glorieux anciens, Chaussettes Noires ("Pow-Wow", "Il Revient""), Jacques Dutronc ("La Fille Du Père Noël") et surtout Ronnie Bird ("Tu Ferais Mieux De Filer", "L'amour Nous Rend Fou", ""Je Ne Mens Pas", "Fais Attention" et "Où Va-t-elle ?"). Avec l'appui de Marc Zermati, manager des Flamin' Groovies, fondateur de l'Open Market et du label Skydog, puis Underdog, Bijou se produit en première partie de Patti Smith à l'Elysée-Montmartre ainsi qu'aux deux festivals punks de Mont-de-Marsan (1976 et 1977). "cliquer ici pour en savoir plus sur le festival de 1976".

A l'époque du premier festival de Mont-de-Marsan, Bijou se produisait dans un Nashville flambant neuf, rue Caumartin (un club alors à la mode, dont s'occupait James Arch, pilier des nuits parisiennes), depuis une quinzaine de jours lorsqu'un matin (3 heures pour être précis), le groupe prend la route pour arriver à Mont-de-Marsan le lendemain. Premier festival "punk". Les Damned (peut-être les seuls vrais punks), Eddie & The Hot Rods, Gorillas, Little Bob Story, Shakin' Street et surtout Nick Lowe avec Sean Tyla sont de la partie.

MONT-DE-MARSAN 1976

Bijou passera juste après "Kalfon Roc Chaud" de Jean-Pierre Kalfon et réveillera des spectateurs assomés par les long solos de Kalfon. Les envoyés spéciaux, Caroline Coon (Melody Maker) et Giovanni Dadomo (Sounds), des hebdomadaires musicaux anglais apprécièrent la prestation de Bijou. Tout allait bien.

Bijou devient un pilier du Gibus ou du Golf-Drout. Albert Raisner (Age Tendre et Tête de Bois) tourne une émission chez Henri Leproux (Golf-Drout), Bijou y interprète "Il Revient", "Repose Beethoven" et "Lucille".Il reste alors à trouver une maison de disques, la fin du mouvement pop français du début des 70's (Triangle, Variations, etc...) semble avoir échaudé les compagnies discographiques. C'est ainsi que Jean-Jacques Timmel, directeur de production chez Philips, alerté par quelques personnes travaillant chez Philips, principalement Jacky Jakubowicz (futur complice d'Antoine de Caunes pour "Chorus" et les "Enfants du Rock") et Jean-Claude Guerrero, assiste à une performance du groupe dans un Golf Drouot archi-comble. Un avis favorable est transmis à son supérieur, Roger Maruani, qui propose un contrat au groupe. Manque de chance, c'est juste à ce moment-là que Skydog se décidait à leur faire enregistrer un single à Londres...Marc Zermati se fâche avec le groupe, mais tout rentrera dans l'ordre avec le temps.

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